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Un des plus beaux marchés de France se trouve à Nice

Le 21 juillet 1861 la municipalité de Malausséna approuve la création du Cours Saleya. Premier marché de vente de fleurs, de fruits, de légumes et de produits artisanaux de la Côte d’Azur, il se situe dans le Vieux-Nice.

Le marché aux fleurs du cours Saleya. Photo A. Abd El Rahman

Pourquoi l’appelle-t-on le Cours Saleya ?

Cet espace était un grand cours de vente de sel ; on l’a rapidement appelé « le cours salé » ce qui a donné le nom « Cours Saleya ». Nice a été pendant de longues années une importante étape pour le commerce du sel.

Ce lieu a été pendant longtemps un espace de vie pour les niçois mais pas seulement. Ses lieux de vie sont des restaurants et des bars. A partir de ses toits on peut apercevoir la couleur azur de la mer.

D’où vient le mot  » Saleya « ?

Il existe de nombreuses interprétations du mot. Les paraphraseurs ont une piste pour le terme « cellaria » ou « celeya » qui pourrait avoir la fonction de « cellerier ». C’est un religieux qui s’occupe de la réserve du cellier, le monastère Saint-Pont possédant auparavant des caves dans cette partie de la ville . Toujours il-est que, pendant longtemps, le cours Saleya a été appelé  » lou cours  » et c’est à partir du XIXe siècle que son nom apparaît comme  » cours Saleya « .

La célèbre socca de Nice chez Theresa. Source : a . abd el rahman

Le cours Saleya, il y a bien des années, était couvert. Le toit était utilisé pour protéger les maraîchers des intempéries.

Ancien cours Saleya. Source: Nice-matin

Nous avons pu interviewer Eric, qui est fleuriste sur le cours Saleya depuis plus de 30 ans et Freddy, maraîcher depuis plus de 40 ans.

A . Abd el Rahman : Eric, vous avez connu le cours Saleya couvert ?

Eric : Oui , mais je ne travaillais pas, c’est ma mère qui y travaillait.

A.A.R. : Préférez-vous la configuration actuelle ou bien l’ancienne ?

E. : Avant c’était plus pratique pour les commerçants pour se protéger des intempéries.

Stand de fleurs. Source : A . Abd El Rahman

A.A.R. : Freddy, qu’est-ce qui vous a le plus marqué lors des changements successifs du Cours Saleya ?

F. : Ce qui m’a marqué, c’est la clientèle qui a complètement changé. Je n’ai presque plus que des touristes et beaucoup moins de niçois. Maintenant on a réussi à s’adapter à la clientèle et on fait des jus et de la pâtisserie.

A.A.R. : Est-ce que votre condition de travail ont changé ?

F. : Non, je fais toujours du 3h du matin jusqu’à 3h de l’après- midi.

A.ABD EL RAHMAN

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Mondovi, la ville qui vole

Trente montgolfières aux couleurs et formes incroyables ont pu voler le 6 janvier dans la capitale italienne du vol de montgolfières, Mondovi, pour sa 34ème édition.

Affiche officielle du rallye de montgolfières de Mondovi
@AeroClubMongolfiereMondovi

Pour la 34ème édition du rallye du montgolfières organisé par l’Aéro Club de Montgolfières de Mondovi, trente montgolfières ont pu voler dans le ciel le samedi 6 janvier 2024.

En effet, Mondovi est bien la capitale italienne du vol de montgolfières, tout simplement car c’est le lieu où le premier ballon enregistré en Italie est arrivé, il y a plus de 40 ans. Aux commandes de ce dernier, Giovanni Aimo, un pilote, instructeur et champion. Mondovi a également le climat parfait pour voler en ballon car il est composé de belles journées et de masses d’air qui se déplacent de manière constante et prévisible.

Cependant, les montgolfières qui devaient voler du 5 au 7 janvier n’ont pu profiter de cette expérience seulement le samedi 6 janvier car les conditions météorologiques ne le permettaient pas (neige et pluie). Néanmoins, les gens étaient émerveillés par ce spectacle incroyable, tant les grands que les petits, cette expérience restera gravée dans les mémoires.

Ce reportage photo réalisé sur place vous permettra à vous aussi de rêver un peu…

Photos : @Chiara
Photos : @ Chiara
Photos : @Chiara
Photos : @ Chiara
Photos : @Chiara

Chiara

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Un cookie ?

Une petite envie de douceur alors que vous vous promenez dans le vieux Nice ? Nous avons l’adresse parfaite pour vous : située au 31 rue Droite et tenue par un charmant couple de niçois, Let’s Dough («faisons de la pâte») vous ouvre grand ses portes du mercredi au dimanche, de 11h à 19h.

Nous sommes allées interviewer un des propriétaires pour en savoir plus sur leur délicieux business.

Gamme de cookies. Photo : Lucille

Pouvez-vous vous présenter ?

Andréa : Je m’appelle Andréa K. et j’ai fait un parcours dans la communication à Lyon. Alexis, mon collaborateur et compagnon et moi-même sommes niçois tous les deux et nous avons toujours voulu revenir vivre à Nice et monter notre propre entreprise. Alexis, qui travaillait dans le milieu de la restauration, a toujours eu l’âme d’un entrepreneur et, de mon coté, j’ai toujours aimé cuisiner, et plus précisément la pâtisserie et les cookies. Monter notre propre cookiserie ensemble s’est présenté comme une évidence pour nous.

Pouvez-vous présenter Let’s Dough ?

A : Pour résumé le projet Let’s Dough, débuté il y a 8 mois, c’est de présenter le cookie sous toutes ses formes : mi-cuit, cru, revisité. Le but est que tout soit fait maison, excepté le Nutella, inimitable. Nous essayons de faire des cookies en fonction des saisons, des événements tout au long de l’année. Nous voulons accompagner le client, que ce soit dans le choix d’un cookie de la gamme du moment, ou bien en composant son propre cookie avec nappage et topping de son choix en mi-cuit ou pâte crue.

Depuis quand avez-vous ce projet et qu’est-ce qui vous a poussé à le concrétiser ?

A : Pour Alexis, le fait de posséder sa propre entreprise est depuis toujours dans un coin de sa tête. Pour ma part, c’est venu en le rencontrant. Pour le projet Let’s Dough, ça fait maintenant trois ans. La première année était consacrée à quitter nos emplois respectifs et à retourner vivre sur Nice ; la seconde année était pour élaborer le business plan et le présenter à la banque et aux organismes qui nous ont accompagnés. Ensuite, il a fallut trouver le local, pour finalement arriver ici, au 31 rue Droite, au cœur du vieux Nice.

D’où vous viennent vos idées de parfums et de mélanges ?

A : Je suis très gourmande donc les idées viennent principalement des choses que j’aime ! Souvent, ce sont des associations de goûts qui me plaisent ; on fait des essais car cela marche rarement du premier coup : ça passe ou ça casse…

En moyenne, combien vendez-vous de cookies par jour ?

A : Pour une journée classique, entre 50 et 80 cookies sont vendus. Mais cela dépend aussi du moment : en été c’est un peu plus, en décembre un peu moins.

Quels sont les cookies préférés des clients ?

A : Cœur Nutella et Bueno sont ceux qui ressortent le plus. La gamme change régulièrement mais celui au Nutella est présent depuis le début. Celui au beurre de cacahuètes aussi s’était bien vendu.

Quels sont ceux qui ont moins bien marché ?

A : Ceux aux fruits, cet été, ont moins bien marché. En règle générale, dès que l’on se lance dans des cookies un peu trop élaborés, cela ne plaît qu’à une certaine gamme de clients. Les gens sont gourmands, ils recherchent plutôt le chocolat.

Décorations festives. Photo : Lucille

D’où vous est venue l’idée de faire des mi-cuits, des pâtes à cookies et à brownies crues ?

A : Pour ma part, j’ai toujours adoré la pâte crue, que ce soit pour les cookies, les brownies ou autres. On en a goûté pour la première fois lors d’un voyage aux États-Unis, il y a plusieurs années, avant même d’avoir ce projet en tête. Ensuite, j’ai toujours été à l’affût, lorsque l’on voyageait, de tous les magasins de cookies. En ce moment, le mi-cuit est à la mode un peu partout, mais notre petit plus, c’est qu’ils sont personnalisables pour les rendre uniques pour chaque client.

Vous faites aussi des milk-shakes, des sundaes. Avez-vous d’autres projets ?

A : Oui, on en a plein. Par exemple, en ce moment (début janvier), nous proposons le cookie frangipane, dans l’un desquels est cachée une fève permettant de remporter une boucle d’oreille de la marque Nach, une boutique présente dans le vieux Nice. En décembre, nous avons fait le calendrier de l’Avent. Je ne peux pas vraiment en citer d’autres car les idées nous viennent sur le moment.

Comment est la clientèle à Let’s Dough ?

A : Trop gentille ! On n’a que des clients adorables, souriants, dont beaucoup deviennent de fidèles clients. On a eu tout de même cet été quelques touristes un peu « spéciaux » ; mais en accueillant tout le monde avec le sourire, on peut facilement retourner la situation.

Avez-vous des parfums de cookies à nous conseiller ?

A : J’en mange tellement que ça change souvent ! Mon préféré de toujours est celui au beurre de cacahuètes, mais en ce moment j’ai à cœur celui au Snickers et j’ai beaucoup aimé celui de Noël avec le bonhomme de neige en crème de chamallow.

Etale de Let’s Dough. Photo : Lucille

Lucille